À deux pas de Noël...

Une autre semaine déjà. Celle-ci a passé particulièrement vite. Cette semaine, il n'y avait pas de retraitants, alors c'était beaucoup plus tranquille au foyer. Ça paraissait surtout au moment de faire la vaisselle. Une vingtaines de personnes à trois couverts par repas, ça pile vite. Cette semaine, j'ai fais beaucoup de rangement, de ménage dans des locaux et des caves qu'on stockait depuis...longtemps. Ça fait du bien mais, toujours dans la poussière, j'ai "le dez un beu bloqué".
Pour Jo, ses heures de travail sont réduites. Environ quatre heures de boulot par jour, entrecoupées de temps libres. Mercredi, on a été au cinéma avec trois amies. On a été voir le documentaire "Le sel de la terre". C'est la biographie de Sebastiãno Galsano. Il a passé la majeur partie de sa vie à filmer des drames humains, comme l'Éthiopie, le Rwanda, la Serbie etc. pour les faire connaître au reste du monde. Après une trentaine d'années à côtoyer la misère et la cruauté humaine, dépité, il quitte sa passion, la photographie, et se retire sur la terre familiale isolée au Brésil. C'est la beauté de la nature, qui après quelques années, lui redonne envie de reprendre sa passion. Mais cette fois-ci, ce n'est pas pour nous faire voir la misère du monde, mais la beauté de notre terre mère, la Pacha Mama. Ça vaut le coup d'être vu...
Hier, samedi, on a passé la journée avec Élizabeth Janin, l'ancienne directrice de l'école du foyer, qui vit à une vingtaine de minutes de marche d'ici. On l'avait rencontrée pour la première fois en sortant de Clairveau (voir blogue du 19 juillet). On a mangé chez elle avec Michel et Marie-Françoise, deux amis. Ça été un superbe moment en bonne compagnie. C'est en discutant voyages et hommeries que Michel nous a sorti cette phrase de nulle part:

"Le monde est petit, mais son cœur est grand"

Maudit qu'c'est beau!
Ensuite, Élizabeth nous à fait visiter Antibes, en bord de mer. C'est toujours intéressant avec quelqu'un qui connaît le coin. Ça me rappelait la visite du Gers avec notre chum Patrick.
Ensuite, retour au foyer. Aujourd'hui, dimanche, notre programme s'annonce plutôt calme. Cet après-midi, on va peut-être aller dans la fôret, au fond du terrain, pour observer des sangliers sauvages. C'est épeurant, mais fascinant. Ça a un sacré caractère ces bestiaux!

On est tellement pas dans le beat frénétique de Noël, c'est incroyable. Le 24, on devrait fêter ici avec nos amis du foyer, et le 25, on se rendra en bus à Nice pour passer un bon moment avec Guy et Frédérique, qu'on avait rencontré en marchant le long de la côte.
J'en profite pour te souhaiter tout de suite un très joyeux Noël, et un congé bienfaisant.
En théorie, on devrait quitter le foyer le 31 décembre pour se rendirent...on ne sait pas encore. On repart à l'aventure.
Bon, je te laisse pour finir mes toasts au beurre de peanut. Un rrrrrégal !

1 commentaire:

  1. Je vous ai un peu perdu de vue mais les vacances de Noël me permettront de vous lire à nouveau. Où que vous soyez, je vous en souhaite une bonne, vous êtes des personnes inspirantes et j'espère vous connaître davantage à votre retour. Bises de nous deux. xxx

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