Portugal 2018: Journal de bord du 14 mars

Jour 7, lundi 12 mars
Gps: 39.44580, -008.43621
Superbe journée!
Bon petit dej au gîte, puis on part vers 9h30. Beau soleil, +\- 15 degrés, pas de vent. Génial. Le parcours est vraiment intéressant. Juste après le village de São Caetano, on traverse La quinta da Cardiga (39.44554, -008.44868). C'est une bourgade abandonnée, mais classée monument historique. Un genre de village fantôme. L'ambiance est vraiment spécial. Pas épeurant, juste un peu désolant de voir de si grand et beaux bâtiments laissés à eux-mêmes. Mes pieds vont de mieux en mieux. C'est sûr qu'une journée sans pluie et des runnings confortables, ça aide. Il fait beau tout la journée. Vers 16h, on traverse une zone d'exploitation forestière d'eucalyptus en montagne et, vu que le temps semble plus clément, on se trouve un coin tranquile pour camper, loin de tout et de tous. Jo nous fait un plat de pâtes, oignons, feta de chèvre, citron (qu'on a trouvé sur le bord de la route) et crevettes. Un régal!!! Pendant ce temps, j'ai été filtrer de l'eau pour ne pas en manquer. Notre filtre à eau d'expédition Katadyn est vraiment efficace. Même l'eau d'une flaque d'eau en ressort délicieuse, avec une touche d'arôme d'eucaliptus.
Jusqu'à présent, le chemin nous a donné des oranges, des clémentines, des citrons, des feuilles d'eucalyptus pour les tisanes (ça c'est vraiment bon). On a même mangé de la chair de cactus. Super hydratant, la même consistance que le cantaloup, mais presque sans goût. Rafraîchissant.



La quinta da Cardiga...







Coin popotte...

Ça, c'était vraiment, vraiment bon !!!

Des fois pour l'eau, faut pas être trop difficile. Mais le filtre est vraiment performant.

Une tisane d'eucalyptus

Bonne nuit...

Des fois en chemin, on voit des trucs...
On a pensé se faire un ragoût de pattes mais, bon, on n'est pas encore de vrais Mike Horn.



Jour 8, mardi 13 mars
Gps: 39.60060, -008.41183
Beau matin. Superbe lever de soleil dans le brouillard de notre montagne. Bouffe, pack,go! Le temps est magnifique. Depuis notre départ de Lisbone, le chemin est vraiment facile. Très plat, bien balisé et peu de marche le long des routes. Cematin fait un peu exceptions car on doit monter quatre pentes plutôt raides de cailloux ronds. Mais la forêt d'eucalyptus est tellement appaisante que ça passe bien. Vers 10h, pause café dans le village d'Acesseira. Avant d'entrer au café, on voit un corbillard s'arrêter devant, et un gars en sort pour placarder une affiche sur le mur. Ce sont les infos sur le décès récent d'un habitant du village. Tout le monde vient lire l'affiche en passant et en discute entre eux. Plusieurs nous salue en nous souhaitant "Bom camino" ou " Bom viaje", d'autre en profite pour s'attarder un peu pour pratiquer leur français ou leur anglais. Quelques km plus loin, on voit des fruits rouges sur un cactus et on se rapelle que notre ami français Patrick nous avait dit en Espagne, en 2008, que c'était très bon. 
C'est vrai, c'était bon. Mais on s'aperçoit par la suite que ça nous laisse plusieurs dizaines de petites aiguilles pratiquement invisibles à l'œil nu dans la peau des mains. Ça pique et ça chauffe. On se frotte les mains sur des arbres, avec de l'eau, de la terre, rien ne fonctionne. On verra avec le temps. 12h, près de Tomar, lunch et bienfaisante sieste au soleil. Tomar est une assez grande ville qui est surtout reconnue pour être la principale ville templière de l'époque médiévale. On se trouve une chambre au ???. C'est une immense maison familliale qui est dans la même famille depuis 9 générations, plus de 200 ans. C'est très vieux. 13 chambres plus 28 pièces d'occupation. Pour 40€, on se retrouve dans une belle chambre toute neuve, deux portes patio et une immense terrasse de pierre. De plus, on a notre propre système de chauffage indépendant. On s'installe pour deux nuit. Ça va nous permettre de visiter la ville et donner une pause à nos épaules après cette première semaine de backpacking.

Le warm-up du matin...

Rafraichissant.

C'est ça le fruit de cactus qui laisse plein de piquants dans les mains.

Superbe luminosité...

Arrivée dans la ville des templiers.

Comme dans la plupart des grandes villes européennes, un village gitans.

L'immense demeure dans laquelle on habite pour deux nuits.

Une des nombreuses bouteilles de vin à l'effigie des templiers.

Vue sur le château, de notre terrase

Jour 9, mercredi 14 mars
Gps: Même qu'hier
6h, il vente très fort et il pleut à torrents. Beurk! Je retourne me coucher...
Journée de recup, alors on prends ça relax. On quitte la chambre vers 10h pour visiter la ville, sous la pluie bien sûr. Il y a des symboles templiers partout. On monte la côte pour visiter le monastère et le château. Wow! Ça vaut vraiment le coup. C'est un des plus beaux complexes médiévaux qu'on a visité jusqu'à maintenant. La visite prend presque 3h quand on est curieux et qu'on a le temps. C'est le fun de prendre le temps de s'imaginer comment ça devait être à l'époque. Vers 13h30, en sortant du château, c'est la tempête. En deux minutes, on est trempés à l'os. On décide de retourner à notre chambre. Douche chaude, essaie encore de sécher nos vêtements, bon vin, lecture, sieste.
La plupart des restos ouvrent leur portes à 19h30. On quitte vers 18h45 pour se rendre au resto "La casa das ratos" qui nous a été chaudement recommandé pour notre premier vrai repas portugais. On y a bien manger. On nous a dit que le foie de veau le porc grillé étaient populaires alors c'est ce qu'on a pris, avec deux bières et une superbe soupe avec trop d'ingrédients pour tenter de la décrire. À la fin du repas, un shooter de liqueur de vin nous est offert par la maison.
Ça va bien dormir...

La richesse des templiers dans toute sa splendeur.

Non mais, quel talent pour faire cet escalier...

L'arbre de Jesse (C'est biblique)

Dans cet ordre, pas de dortoirs communs. Chacun avait sa propre cellule.

Un des 7 cloîtres du complexe.

En vrai, c'est super impressionnant.

Bon, c'est déjà terminé pour Tomar. 
Prochain rendez-vous dans 5 ou 6 jours, quand nous serons rendu à Coimbra, dans une petite centaine de km.
D'ici-là, portez-vous bien,
Reg



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